Avec ce nouveau modèle d'entrée de gamme, le fabricant suisse compte démocratiser le WC lavant et en faire un standard.
Au moment d’acheter un WC, un peu moins de 1 % des Français opte pour un WC lavant, contre 15 % des Suisses. Et dans la moitié des cas, c’est un équipement Geberit qui est choisi sur le marché français, indique le fabricant suisse. Même si ses ventes augmentent d’année en année (y compris en 2023), cela reste un marché de niche, pour deux raisons. D’une part, 80 % des clients ont plus de 50 ans. D’autre part, de façon générale, sur l’ensemble du marché des WC lavants, les modèles haut de gamme représentent 51 % des ventes, les modèles intermédiaires 41 %, et l’entrée de gamme 8 %. «Nous voulons inverser cette pyramide en dix ans et démocratiser le WC lavant pour en faire un standard, explique Guillaume Leurent, directeur Marketing France chez Geberit. C’est pour cela que nous sortons ce mois d’avril un nouveau modèle, l’Alba, à un prix attractif : 995 euros hors taxe. Une étude que nous avons réalisée indique que 80 % des clients sont prêts à mettre 1000 euros au maximum pour l’achat d’un WC lavant».
Par rapport à un WC classique, le surcoût de ce WC lavant n’est que de 300 euros. Ceci notamment parce qu’il possède environ 150 composants, contre quelque 350 pour le modèle haut de gamme Maïra. Par exemple, il ne possède pas de fonction séchage. Outre son prix, le fabricant met en avant les caractéristiques suivantes :
La télécommande ne fonctionne que lorsque l’utilisateur est assis sur le siège : cela évite tout déclenchement intempestif. Cette télécommande permet de démarrer ou d’arrêter la douchette, de régler l’intensité du jet sur 5 niveaux, d’activer ou de désactiver l’oscillation ou de signaler par Led un message d’erreur ou la nécessité d’un détartrage. Les fonctions plus complexes, comme le réglage de la température, se font sur l’application pour smartphone Geberit Home. «Avec ce nouveau modèle, nous ciblons d’une part des personnes plus jeunes que notre clientèle habituelle de WC lavants, et d’autre part les hôtels. L’hôtellerie est un vecteur de prescription très important : on prend son temps, on est dans une certaine intimité... Pour adopter un WC lavant, il faut l’essayer trois fois», ajoute Guillaume Leurent, qui a pour objectif de faire passer le taux de pénétration du WC lavant de 1 % actuellement à 15 ou 20 % à terme.